1. Les traces archéologiques et préhistoriques
du feu par friction :
Pour la préhistoire européenne, les vestiges archéologiques liés à la production du feu par friction sont quasiment inexistants. Cette absence s'explique probablement par le fait que le bois ne se conserve que très difficilement.
En effet, le bois est un matériau organique et ne se conserve pas en milieu terrestre, cela à cause de la lumière, des températures chaudes et variantes et des attaques des insectes dont on peut citer la termite. Le bois se conserve cependant dans le milieu subaquatique (dans les eaux intérieures, ex : eaux douces, rivières) Seules quelques exceptions comme les tombes égyptiennes ou les temples japonais confirment la règle.
Si on a en effet retrouvé des nécessaires à feu et pu attester l'emploi de la friction du bois durant les périodes historiques, les quelques objets paléolithiques retrouvés ne peuvent certifier cette maîtrise et donner une date précise.
Dans les Andes Péruviennes (au Pérou), dans la grotte de Guitarrero, on retrouvera, pour l'instant, les plus anciennes planchettes et forets à feu du monde datant de 10 000 ans avant aujourd'hui.
Les plus anciennes planchettes et forets à feu archéologiques, Grotte de Guitarerro, Pérou
Cependant, la maîtrise du feu est datée de – 400 000 ans. On ne peut savoir réellement la date exacte de la maîtrise du feu par friction manuelle, cela, en majeure partie due à la très mauvaise conservation du bois, composant à 100% le nécessaire à feu.